PRIVAT Christelle MELEZAN Malaurie MOREAU Melina

Interview sur la delinquance 

Lien youtube: https://youtu.be/W88L8lBR-ng

Mots fléchés sur la délinquance 

https://youtu.be/e1k9RNZE-kI
Pourquoi prendre la drogue: Marginalisation et Intégration en Martinique
Dulio Émeline : Montage Vidéo, Voix et Recherche sur les dangers de la drogue, Caméran
Auryane Carbasa: Montage Musique, Recherche Déf de la Drogue.
Nora Boulay: Recherche «  la Drogue en Martinique », Voix, Recherche Vidéo, Interview.
Source : Reportage Martinique 1ère + Article Le Figaro la drogue +Nationale Géographique

SEXISME, Noémie LOCUSTE

SEXISME

"Attitude de discrimination fondée sur le sexe"

1.DISCRIMINATION

Traitement défavorable, il en existe différentes formes, comme: la privation de droits fondamentaux (circulation, nationalité, liberté d'expression, ...); traitements inégaux au niveau de l'emploi, du logement, accès à l'éducation, aux soins. Privation des libertés, crimes contre l'humanité. 
Les femmes, les minorités sexuelles et ethniques sont les principales victimes de la discrimination. 

STEREOPTYPES

Genre de caractéristiques arbitraires que l'on attribue à un groupe de personne en fonction de son sexe. 


2.TOLERANCE

Capacité à tolérer ce qu'on désapprouverait.

LUTTE CONTRE LE SEXISME

SIMONE de BEAUVOIR, présidente de la Ligue des droits des femmes.

"Personne n'est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant qu'un homme inquiet pour sa virilité." Simone de BEAUVOIR.
Dans un contexte où l'homme s'exprime par une discrimination constante envers les femmes.

3.RÔLE SEXUEL

Fait d'attribuer à une personne des rôles et fonctions dans la société déterminés par son sexe.

La Monoparentalité

MARIGNAN Valérie (questions/réponses)
LAHAYE Léa (doublage/montage)

https://youtu.be/BF-CTFKkN7g

Nirennold Swahily

Les LGBT dans la société 

La communauté LGBT est la communauté qui regroupe toutes les sexualités autres que hétérosexuelle ou identité de genre autre que cisgenre

Nous allons particulièrement nous intéresser à l’intégration des gays et des lesbiennes dans la société, que ce soit au niveau de la famille, de leur entourage, les inégalités face à l’état, au travail ou autres.

Tout d’abord les personnes homosexuelles sont toutes les personnes qui sont attirés amoureusement et sexuellement envers une personne du même sexe.

Danse la vie quotidienne être homosexuel peut mener à des difficultés.

Nous allons parler en premier de leur difficulté à s’intégrer après avoir fait leur coming out (fait “d’avouer” ouvertement le fait d’être gay et de l’assumer).

Le coming out en lui même compose une des difficultés auquelles les homosexuels font face notamment au stress de le dire à ses proches, de ne pas être accepté, d’être rejeté ou vu comme quelqu’un d’inhumain, le rejet par rapport à la religion, les croyances, la culture, ou même le pays où ils vivent qui ne sont pas forcément ouverts aux gays et lesbiennes.

Après avoir fait le coming out plusieurs options, la personne en face peut l’accepter et la soutenir, ou au contraire ne pas l’accepter et ne pas la soutenir voire couper les liens avec la personne homosexuelle. 

Les motifs qui pousseraient une personne à ne pas accepter un homosexuel sont principalement religieux et culturels. En effet la principale raison de l’homophobie vient du fait que certaines croyances ordonnent de rejeter l’homosexualité.

Les personnes homosexuelles font face à des discriminations dans des situations de la vie courante. Un exemple courant sont les discriminations lors d’un entretien d’embauche, un sondage fait, dit que une personne homosexuelle sur trois se sent mal à l’aise et a pu expériencer des discriminations lors de l’entretien. Certaines personnes disent qu’elles ont même été questionnées sur leur sexualité (interdit par la loi) durant le temps de l’entretien, et qu’après réponse à la question elles sentaient un changement de comportement chez leur locuteur, chose qui n’arrive pas qu’au travail, mais aussi dans la vie courante avec les amis, des membres de la famille, ou même de simples étrangers. 

J’ai donc effectué plusieurs témoignages concernant des jeunes de Martinique pour un peu plus visualiser ces difficultés:

Témoignage d’une fille lesbienne qui était au lycée de Bellevue il y a un an:

T’es tu déjà sentie discriminée à cause de ton orientation sexuelle lorsque tu étais à Bellevue?

• Absolument pas, je n’ai jamais été confrontée pour l’instant à des situations discriminatoires par rapport à ma sexualité 

As tu déjà ressenti des difficultés à t’intégrer?

• Non au contraire aucune difficulté. Néanmoins lorsque certaines personnes te voient proche d’une fille en particulier ils ne peuvent s’empêcher d’être curieux et de se demander si il se passe quelque chose, ce n’est pas un regard méprisant, du tout, mais plus un regard curieux. 

Interview d’une fille du lycée du Nord, elle est lesbienne:

As tu déjà fait face à des situations de discrimination par rapport à ta sexualité?

• Non j’ai la chance de connaître des gens ouverts d’esprit, j’en parle même (sa sexualité) avec mes profs, ils ne me jugens jamais

As tu déjà eu des difficultés à t’intégrer en tant que lesbienne?

• Absolument pas, c’est vrai c’est pas tout le monde qui aime forcément les LGBT mais honnêtement c’est beaucoup plus difficile quand on ne s’assume pas  car tu dois cacher ce que t’es vraiment et les gens le ressentent. Quand tu t’assumes c’est plus facile de t’intégrer car tu n’as pas besoin de mettre un masque en présence des autres.

As tu deja perdu un ou des amis à cause de ça?

• J’ai failli perdre mon ancienne meilleure amie, à croire qu’elle pensait que je ressentais des sentiments pour elle ce qui n’était pas le cas. On s’est expliquées maintenant on s’entends bien.

Interview d’une élève du lycée de Bellevue qui est bisexuelle 

As-tu déjà expériencé quelconques discriminations ou difficultés d’intégration à cause de ta sexualité?

• Non pas forcément même si beaucoup de gens m’ont regardé d’une autre façon. Ma meilleure amie par exemple s’est beaucoup éloignée de moi, je ne comprends pas forcément son changement d’attitude soudain, je pense qu’elle croit qu’elle m’intéresse ce qui n’est pas le cas. 

La plupart des élèves homosexuels interrogés ont perdus certains amis à cause de leur sexualité, c’est donc l’une des difficultés principales. Une des facettes de ces discriminations est en effet le fait que la société pense que les personnes homosexuelles sont attirées par toutes les personnes du même sexe qu’elles rencontrent, ce qui est un stéréotype totalement faux.

La monoparentalité en Martinique

Gabriel-régis Vanillée

Les familles monoparentales en Martinique

Étude de cas :

La monoparentalité désigne des familles monoparentales composées d'un parent à la charge d'un ou plusieurs enfants après une déséquilibre familiale , un aléas de la vie.

          Le phénomène social croissant de la monoparentalité prend énormément d'ampleur au sein de la société actuelle notamment en Martinique.

La Martinique est une société martriacale où les femmes représentent la base de la famille ("poto mitan" comme on le dit en créole) et se chargent de tout contrairement à la France étant une société patriarcale avec un schéma familial traditionnellement constitué de deux parents : on discerne un nombre élevé de familles monoparentales en Martinique le plus fréquemment constituées d'une femme vivant seule avec son ou ses enfants.

Ce schéma familial moderne étant une norme dans la société martiniquaise peut être obtenu suite à un 

divorce, discordes au sein de personnes en concubinage , la mort d'un des parents , la prise en charge

d'un enfant orphelin par un individu ou un membre de la famille ou l'abandon d'un des parents

laissant ainsi le ou les enfants à la charge d'un seul parent ( le plus fréquemment la mère ).

Dans certaines cas ,le parent reste dans la monoparentalité par choix car il n'y trouve pas nécessairement d'invonvenients , y ressent un épanouissement dans son mode de vie et ne juge pas forcément nécessaire d'avoir un conjoint.

          Ces familles modernes à un seul revenu disposent d'aides fournies plus communément par l'état comme la CAF, l'AST (allocation de soutient familial) , l'API (allocation Parent isolé) , allocation familiale, l'ARS (allocation de rentrée scolaire) et autre , ou d'aide , soutient familial , cependant leur niveau de revenus reste la plus part du temps moyen voir faible ceci leur déléguant une position sociale insignifiante.

Elles disposent également des aides à la garde car ces parents seuls sont en manque de temps.

          Dans cette étude on peut distinguer plusieurs cas de familles aux appartenances sociales divergentes :

_Les familles monoparentales de classe pauvre ont des problèmes sociaux et économiques car le plus fréquemment le parent est au chômage , elles sont souvent méprisées, stigmatisées dans la société, sont à part et n'ont donc pas beaucoup de contacts sociaux. L'éducation au sein deux ces familles est souvent négligée et ces enfants en étant issus forment des individus aux fréquentations néfastes , en proie à la délinquance.

_Les familles de classe moyenne possèdent un parent qui travaille et représente la principale source de revenus dans le foyer cependant elles présentent un désir d'accès à une meilleure classe sociale mais font face aux préjugés. On note chez ces derniers une absence de temps libre , celà étant le problème de leur contact social limité et du retrait de leur vie sociale.

_Les familles de classe aisée profitent pleinement de leur situation financière stable , les parents ont des aides de garde pour leurs enfants , ont donc plus de temps libre et peuvent s'épanouir socialement en multipliant leurs sorties et en favorisant leurs rencontres. De plus elles ne sont pas sujettes aux critiques et aux préjugés.

Il y a donc peut de mixité sociale et une fragilité du lien sociale entre ces familles monoparentales au sein de la Martinique.

Quartiers Riches , Quartiers pauvres

Le Caniche et Le Manicou

Un saint caniche d'une blanche pureté
S'affligeait à la vue d'un environnement
Si insalubre qu'il en perdit sa gaieté.
Survint soudain un manicou qui, promptement,
Lui tint discours: "Eh oui ! Cher compère de terre
Bien que nous vivons dans un même territoire
Les uns vivent des vies des plus rudimentaires
Alors que, plus haut, les autres n'ont en mémoire
Que la plus douce des félicités possibles,
Il ne règne spatialement point de justice!"
Le chien éludant ses songes irrépressibles
Émit: " Il n'est point faute aux riches si se tissent
De tels écarts, ils ne doivent leur position
Qu'au dur labeur qu'ils ont enduré depuis tôt"
L'animal des bas fonds le reprit : "Attention!
Ne déformez pas davantage mes propos.
Ce n'est point aux travers de l'aristocratie
Qu'ils sont adressés, mais ceux de la société:
Le système n'atteint pas la méritocratie
Nous , naissant sans présence de notoriété
Et fiables revenus, ne pouvons qu'espérer
Que nos chances ne nous soient jamais soutirées
Car, sans exagérer, en dehors du cocon
De l'élite économique aussi nous trimons;
Si ardu est le dessein d'aiguiser quelconque
Habileté, lorsque n'offre que bagatelles
Notre cadre de vie. Demandez à quiconque,
A l'aide et la force d'une basique pelle,
De vous bâtir le plus majestueux des empires...
Vous en conviendrez que l'outil est mal choisi
Et qu'un pauvre animal ne peut que se sentir
Désarmé face à si laide discourtoisie.
Démuni de tout plan, toute aide et tout espoir ,
N'a-t-on pas pour ultime, unique et vain recours
Que de dépouiller notre homologue le soir ?
Le fort poids de nos requis délits pèsent lourds
Et se propage , alors inéluctablement ...
Vols! Violences! Meurtres! Dans nos tristes quartiers,
Sont, dès lors, renouvelés quotidiennement.
Enfin, ne finirai-je pas sans rappeler
Au combien notre mode de vie de naissance,
Sans se soucier de l'ardeur de notre vaillance,
Influe sans mesure sur notre réussite
Et nous emporte vers de viles exclusions!"
Le toutou scrutant le déplorable site
Vacille entre grand refus et large adhésion
Des idées de cette sale, puis s'exclame:
"Que diable vous efforcez-vous de m'insinuer !
Croyez-vous suffisant d'avancer tel blâme
Sans nul fondement pour me voir pris de pitié
Pour ceux qui embrassent nos mêmes conditions
Que ce soit socialement ou physiquement ?
Et cette place précaire au pied de notre mont
N'est que fait d'un piètre et mauvais discernement
Le vôtre ! Ou bien celui de vos prédécesseurs !"
A ces mots, son valeureux interlocuteur
Se sent on ne peut plus offusqué, sa torpeur
Offre à sa réponse pour son fier partenaire
Un dégoût immense et une haine profonde:
"Vous plaisez-vous tant à jouer l'aveugle en notre ère? 
Ou ne pouvez-vous vraiment pas voir votre monde?
Vous disiez plus tôt que seul le dur travail
Vous permit d'accéder à votre noble aisance
N'est-il point observable qu'en bas nous tiraille
Défauts d'éducation d'ou notre insuffisance
En compétence naît, mais nous la cachons
Honteux de constamment parvenir à échouer
Et concernant pourquoi notre position
Ne vous méprenez point! nous sommes repoussés;
Perpétuellement les centres dynamiques
S'étendent , et donc, le loyers des terrains flambe
Nous ne pouvons rester en ces terres magnifiques
Heureux! Chanceux! Est celui d'entre nous ingambe
Forcé , il part , se marginalise en silence.
Pauvreté pécunière à pauvreté humaine
Nos alentours ne sont pourvus que de carence
Tout est complexité dans notre triste scène."
Le chien ne peux que se résoudre à l'évidence,
L'amertume que causait sa pensée passée
En son être entier lui tira cette réponse :
Je pense que je vous dois excuses ... Pardonnez,
Mon ignorance fut des plus grandes défaillances
Mais que faire pour tous avoir la même chance ? "
La question fût suivie d'une passionnant échange
Ayant pour principal objectif que tout change !


Jonas VALLEY

Les quartiers pauvres et les quartiers riches

N.Aude

Les LGBT en Martinique

En Martinique, la communauté LGBT+ est un sujet assez tabou depuis toujours. Dominé par les convictions de religion assez présents.

Des personnes LGBT ainsi que des manifestations LGBT se fort très rares voir inexistants. En effet, la première manifestation LGBT en Martinique s'est déroulée en plein centre-ville de Fort-de-France le 17 mai 2019 par les associations AIDES, An Nou Allé et Temps Dem.

Cette première manifestation a été organisé par Stanislas Monmessin, un événement qui lui a prit du temps a organisé. Les différentes associations présentes à ses côtés se sont exprimés en disant que des réunions LGBT étaient déjà organisés en privés mais qu'ils n'osaient pas le faire en extérieur. La raison les poussant à cacher ce sujet est le manque de considération des LGBT en Martinique puisqu'ils expliquent qu'en Martinique le sujet de cette communauté est assez réduit et mal connu même sur les réseaux sociaux.
L'objectif de cette manifestation était bien évidemment de sensibiliser le public à la lutte contre l'homophobie.

Comment s'est déroulée la manifestation? Comment a-t-elle été accueillie?

Fort heureusement, malgré les violences verbales nombreuses aucunes violences physiques n'a été effectuées.  Environ 70 participants ont été présents et des slogans osés tel que:

"Nou ka mandé respé, respé pou lé makoumé"

("Nous demandons du respect, respect pour les pédés")

ont suscités de l'étonnement et de l'intérêt au sein du public. L'ambiance devenue agréable a entrainé une partie des participants à se joindre à la foule.

Mais, parmi la foule de participants, une partie portait des masques cachant la totalité de leurs visages.

Comment le prendre?

Le masque est un élément contextuel martiniquais très important. Le plus souvent, les LGBT martiniquais sont soumis à la discrétion et il est très difficile de vivre ou d'affirmer son orientation sexuelle de manière ouverte dans la société martiniquaise. Le masque servait à symboliser cette invisibilité puisque sur cette île, on a le sentiment que tout le monde se connaît et que les milans (rumeurs) courent vites. L'idée s'est donc naturellement effectué afin de préserver l'anonymat et d'éviter les représailles. En revanche, il est intéressant de constater que les maques sont tombés un à un au fur et à mesure de l'avancée de la marche.

La Martinique est-elle homophobe?

Oui et non. L'homophobie ici prend une tournure particulière par les contextes antillais et caribéens.
Premièrement, on estime après une étude que la communauté LGBT représenterait 10% de la population Martiniquaise. Mais peut-être davantage. Selon des études de 2010, 40% des hommes martiniquais ne se disent pas homosexuel malgré leurs relations sexuels avec d'autres hommes. Ce qui fait de la Martinique une région dite plus ouverte et plus proche de la situation de la métropole au niveau des LGBT.

Aujourd'hui, suite à cette première manifestation, et donc cette première avancée, on espère organiser d'autres prochaines marches de fierté s'alliant d'ailleurs aux marches contre le sida afin de toucher davantage de monde.

HIERSO Allysson

Où aller pour avoir de l'aide (pauvreté Martinique) ? Ludop-Vallée

Une personne en situation de pauvreté peut s’adresser au CCAS (centre communal d’action sociale) de sa ville.

Cette entité a pour mission de lui apporter :

-         - Assistance et soutien

-         - Délivrance de colis alimentaires, provenant souvent de la Banque alimentaire

-          -Dons de chèques d’accompagnement

-         - Support financier et technique

Des associations peuvent aussi être sollicitée. C’est le cas à Fort de France, l’ACISE, située au 4 boulevard Allègre, qui apporte une assistance aux grands précaires.